Vincent Cassel
Aujourd’hui, on vous vend sans rire des gels douche « responsables ». Une marque de prêtà-porter (H&M) propose une collection « consciente » (Conscious Collection), un cassoulet peut être « éthique » et des saucisses « végétariennes ». Il est donc à craindre que les mots ne signifient plus grand-chose. N’empêche, le film « Hors normes » est formidable. Drôle et profond, le meilleur du film français, loin des pensums paresseux que l’on se met à redouter. Heureux que leur sujet sorte aussi brillamment de l’ombre, parents, médecins, travailleurs sociaux, accompagnateurs d’autistes sont unanimes. Avec « Hors normes », le talent est au programme. Merci les réalisateurs d’« Intouchables » et du « Sens de le fête », Olivier Nakache et Eric Toledano. Ils savent émouvoir, amuser, surprendre par leur sujet, le choix de leurs acteurs. Bingo pour « Hors Normes », avec Reda Kateb, Hélène Vincent, les jeunes autistes de la compagnie d’arts vivants Turbulences, Vincent Cassel, ici en éducateur bien sûr : « Sortir des grands acteurs de leurs gonds, c’est notre truc, explique Olivier Nakache aux « Echos Week-End ». Faire de Vincent Cassel, l’acteur de “Mesrine” et “La Haine”, un éducateur attentionné, un parangon de douceur et un gars mal à l’aise avec les filles, ça nous plaît beaucoup. Et ça lui plaît aussi ! » Jean-Pierre Cassel était l’acteur le plus charmant des sixties, des seventies, Vincent est plus rugueux, joue la violence, le voilà dans « Hors normes » en nounou attentionnée. A ses débuts Vincent, 52 ans, s’est mis au spectacle de rue, au cirque, aux acrobaties dans un spectacle « Les Swing Mobylettes ». Il en a gardé le goût des grands écarts, de l’équilibre et c’est tant mieux.
Aujourd’hui, on vous vend sans rire des gels douche « responsables ». Une marque de prêtà-porter (H&M) propose une collection « consciente » (Conscious Collection), un cassoulet peut être « éthique » et des saucisses « végétariennes ». Il est donc à craindre que les mots ne signifient plus grand-chose. N’empêche, le film « Hors normes » est formidable. Drôle et profond, le meilleur du film français, loin des pensums paresseux que l’on se met à redouter. Heureux que leur sujet sorte aussi brillamment de l’ombre, parents, médecins, travailleurs sociaux, accompagnateurs d’autistes sont unanimes. Avec « Hors normes », le talent est au programme. Merci les réalisateurs d’« Intouchables » et du « Sens de le fête », Olivier Nakache et Eric Toledano. Ils savent émouvoir, amuser, surprendre par leur sujet, le choix de leurs acteurs. Bingo pour « Hors Normes », avec Reda Kateb, Hélène Vincent, les jeunes autistes de la compagnie d’arts vivants Turbulences, Vincent Cassel, ici en éducateur bien sûr : « Sortir des grands acteurs de leurs gonds, c’est notre truc, explique Olivier Nakache aux « Echos Week-End ». Faire de Vincent Cassel, l’acteur de “Mesrine” et “La Haine”, un éducateur attentionné, un parangon de douceur et un gars mal à l’aise avec les filles, ça nous plaît beaucoup. Et ça lui plaît aussi ! » Jean-Pierre Cassel était l’acteur le plus charmant des sixties, des seventies, Vincent est plus rugueux, joue la violence, le voilà dans « Hors normes » en nounou attentionnée. A ses débuts Vincent, 52 ans, s’est mis au spectacle de rue, au cirque, aux acrobaties dans un spectacle « Les Swing Mobylettes ». Il en a gardé le goût des grands écarts, de l’équilibre et c’est tant mieux.

Source : Quotidien Les Echos du 23 octobre 2019